Le gras, c'est la vie !

Un bébé en état de grasse

Il est vrai que dans l'esprit de la majorité d'entre nous, les lipides sont associés à la prise de poids. Et si, à nous les adultes, cette lipophobie nous pousse à croquer du céleri rave après une heure de body pump, il faut faire attention à ne pas priver votre bébé de ce qui est pour lui essentiel. En effet, le petit monstre, pour bien se développer, a besoin de 3 fois plus de matières grasses qu'un adulte (proportionnellement à son poids bien sûr). Chez le nourrisson et l’enfant en bas âge (de 1 à 3 ans), elles devraient atteindre des valeurs comprises entre 45 et 50% de l’apport énergétique total. Ce n’est qu’à partir de 3 ans que les apports lipidiques seront progressivement modifiés pour limiter les lipides totaux à 35-45% de la ration énergétique.
Or, l’étude Nutri-Bébé de 2014, qui s’est intéressée à l’assiette de 1188 bébés, a démontré que près de 80% des bébés ont une consommation insuffisante en matières grasses... Ce qui est un comble, car il a été prouvé que ces lipides apportent toutes sortes de bienfaits à l'organisme de votre bébé et qu'ils sont pour certains essentiels à son développement intellectuel et cognitif. Quant à la peur du surpoids, c'est justement le fait de priver l'enfant qui va pousser son corps à faire des réserves dès qu'il en a l'occasion, favorisant ainsi l'obésité.

Il y a gras et gras

Alors c'est vrai que tous les gras ne sont pas recommandés, n'en déplaise au colonel Sanders (le moustachu du KFC), et que "matières grasses" est un terme plutôt réducteur lorsqu'on considère les acides gras saturés (qui proviennent du beurre, du fromage…) et leurs rôles dans l'organisme.
En revanche, faisons une haie d’honneur aux acides gras poly-insaturés qui sont une source incroyable de vitamine E, de DHA, d'Oméga 3 et 6 : ce sont les acides gras essentiels que l'on ne peut trouver que dans l'alimentation, notre corps pouvant les synthétiser que partiellement. Alors, où les chercher ? Eh bien, dans les poissons gras (saumon, sardine, maquereau…) de préférence bio pour éviter les métaux lourds, c'est mieux, et dans certaines huiles bio que voici :
- Huiles de lin, colza ou chanvre : Oméga 3
- Huiles de tournesol : Oméga 6
- Huiles de tournesol, de germe de blé : Vitamine E
- Huile de poisson gras (saumon, maquereau, sardine) : DHA

Une mécanique bien huilée

Si on est tous d'accord que dans la vie il faut que ça glisse, et que pour cela il faut mettre de l'huile, comment s'y prendre concrètement ?
Une simple cuillérée d’huile dans la purée de bébé participera à lui donner tous les éléments nécessaires à une diversification alimentaire optimale. Surtout si vous optez pour un mélange d'huiles qui permet de retrouver l'ensemble des divers nutriments et acides gras essentiels. Optez pour des huiles bio pour éviter les additifs chimiques et le chauffage à très haute température qui dénature les éléments. Prenez par exemple, l’huile pour bébé de chez Quintesens : la seule huile qui apportera les 5 nutriments essentiels (Oméga 3, 6, 9, DHA et vitamine E) à votre petit bout, qui couvre ses besoins nutritionnels quotidiens en acides gras assentiels et qui lui apporte l’oméga 3 marin essentiel au développement de ses fonctions cérébrales (le fameux DHA). Au quotidien, ajoutez une cuillère à café de cette huile à chacun de ses petits plats.


Un petit mot enfin sur les huiles de poisson contenues dans certains mélanges d’huiles pour bébé et qui n'ont rien à voir avec l'huile de foie de morue que gardait mère-grand à côté du martinet pour les enfants désobéissants. Ces huiles bio sont désodorisées naturellement à la vapeur d’eau, purifiées et certifiées sans métaux lourds.
Et si vous cherchez encore plus de simplicité, sachez que nos délicieuses gourdes Petit Déj Good Goût contiennent déjà ce mélange d'huiles bio, pour des bébés au top !