Parlez-vous le langage des étiquettes ?
Avec les scandales alimentaires qui se succèdent, il est normal pour les mamans ou papas poules que nous sommes, de nous questionner sur ce que nous donnons à manger à nos enfants. Et pour cela, il est essentiel de bien savoir décrypter les étiquettes des produits que nous achetons. Good Goût vous donne quelques indications pour mieux comprendre ce qui se cache derrière des noms d'ingrédients parfois bizarres...
Comment lire la liste des ingrédients ?
1. On dégaine ses lunettes et on va directement regarder au dos de l'emballage : la liste des ingrédients est généralement indiquée près du tableau d'informations nutritionnelles du produit. Tous les ingrédients qui composent le petit pot ou la compote que vous avez entre les mains doivent y être indiqués.
2. On se focalise sur les 3-4 premiers ingrédients annoncés : les ingrédients apparaissent par ordre d'importance, du plus « présent » au moins « présent » dans la recette... Ce qui vous donne une première idée de ce que vous avez sous les yeux… et bientôt sous les dents ! Ainsi, si vous pensez acheter une compote de poire et que vous constatez que « poire » arrive un peu tard sur la liste des ingrédients, un conseil : méfiez-vous… Avec ses 99,9% de Poire Williams, notre Good Gourde de poire, elle, n'a rien à se reprocher ! ;-)
3. Doit-on avoir peur des listes interminables ? Globalement, les plus courtes sont les meilleures (comme les blagues en fait !). Ce qui compte, c'est surtout LE CONTENU de la liste. Intéressez-vous surtout aux additifs qu'elle contient. Si Good Goût s'applique à réduire au maximum la liste des ingrédients, même des plats les plus élaborés comme notre ratatouille au quinoa, c'est aussi (et surtout) pour mettre en valeur le goût de chacun des aliments.
Comment reconnaitre acidifiants, émulsifiants et autres colorants ?
E100, E200, E300… Ça veut dire quoi au juste ?
La lettre E indique très simplement qu'il s'agit de norme de classification européenne dans la catégorie des additifs. Et à chaque tranche de numéros sa catégorie d'additifs !
Ainsi, à partir de E100 il s'agit de colorants, à partir de E200 ce sont des conservateurs, à partir de E300 des antioxygènes, à partir de E400 des émulsifiants, des épaississants et des gélifiants et enfin à partir de E500 (et jusqu'à E1505) vous trouverez les additifs de type acidifiants, correcteurs d'acidité, exhausteurs de goût et bien d'autres encore.
Méfiez-vous cependant, certains industriels remplacent directement ces désignations un peu barbares en « E quelque chose » par les noms scientifiques des additifs présents… Par exemple, la Lécithine (antioxydant et émulsifiant) est en fait l'additif E322 !
Le plus simple, encore une fois, est de se fier aux listes ultra-courtes d'ingrédients, composées de noms bien connus comme « POIRES WILLIAMS », « FARINE DE RIZ COMPLET », « VANILLE » et « GOUTTE DE JUS DE CITRON » (on est pas peu fiers, c'est ce qui accompagne le brassé de notre gourde de brassé poire-vanille !)
Quid du « bio » sur les étiquettes ?
Comment peut-on s'assurer qu'un produit dit « Bio » l'est vraiment ? Et d'ailleurs, ça veut dire quoi « Bio »?
Lorsqu'un produit est issu de l'agriculture Biologique, les ingrédients qui le composent sont soumis à bon nombre de réglementations concernant leur production, leur transformation, et leur distribution. Ainsi, les pesticides et OGM (Organisme Génétiquement Modifié) sont bannis du processus de fabrication. Dans le commerce, ces produits sont facilement reconnaissables par le logo « AB » (Agriculture Biologique) ou par le logo de la « feuille européenne ». Ces logos identifient des produits 100% bio ou contenant au moins 95% de matières premières agricoles Bio dans le cas des produits transformés. Par ailleurs, il y a obligation de recourir à une matière première Bio si celle-ci existe effectivement en Bio. Dans le cas inverse, il est toléré, dans les 5% restant, qu'elle ne le soit pas.
En quoi OGM et pesticides sont-ils un problème ? Mis à part leur nom barbare, il faut savoir que les produits vaporisés sur les plants agricoles (pesticides / produits phytosanitaires) dans le but de les protéger des maladies et des insectes ont une fâcheuse tendance à se retrouver dans la peau de nos beaux fruits et légumes (et plus si affinité). Alors non, votre bébé ne va pas être touché par une mort foudroyante s'il croque dans une pomme non-Bio, mais ces résidus phytosanitaires et certains plants OGM peuvent être délétères sur sa santé à long terme.
Pourquoi est-il important de privilégier une alimentation Bio pour nos enfants ? Nos petits ont un organisme fragile et il faut en prendre soin. Leur faire manger du Bio ne les transformera peut-être pas en super-héros, mais, d'une part, ça limite les « risques » sur leur santé et d'autre part, on leur donne le meilleur bagage nutritionnel possible pour bien démarrer dans la vie ! Sans compter l'éveil au goût et la sensibilisation au « bien-manger » qui s'acquière très jeune.
Bref, si Good Goût ne propose que des produits avec une liste d'ingrédients ultra-courte et 100% certifiés Bio, c'est pour donner la meilleure alimentation possible à ce qu'on a tous de plus cher : nos bébés !
Sources :
https://www.60millions-mag.com/2012/05/09/bien-decrypter-les-etiquettes-alimentaires-8061
http://www.laminutepapillon.net/nutrition/additifs-nen-rajoutez-pas
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_additifs_alimentaires
http://www.agencebio.org/les-textes-reglementaires
ANSES - Édition scientifique • Bulletin de veille no 26 • Mars 2015 Notes d'actualité scientifique